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Défaut de coopération avec la CNIL : un risque de sanction immédiat pour les entreprises et les cabinets d'expertise ?
Ismail Abakar AdoumJuriste NTIC • Data Protection Manager
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Défaut de coopération avec la CNIL : un risque de sanction immédiat pour les entreprises et les cabinets d'expertise ?
Depuis mai 2025, la CNIL a intensifié ses sanctions, avec un focus particulier sur le manque de coopération des entreprises et professionnels face aux demandes de l’autorité. Récemment, 10 des 16 sanctions prononcées ont concerné ce manquement, représentant un total de 108 000 euros d’amendes.
🔍 Pourquoi c'est important :
L'article 18 de la loi Informatique et Libertés impose une obligation de coopération active avec la CNIL. Ne pas répondre à ses sollicitations, même sans faute sur le fond, peut mener à une sanction directe. Cela touche particulièrement les entreprises traitant des données sensibles (vidéosurveillance, prospection commerciale, RH).
⚠️ Les risques pour les entreprises :
1. Risque d'amende automatique : ignorer une demande de la CNIL, même pour des questions simples, est une faute en soi.
2. Implications pour la prospection commerciale : ne pas obtenir un consentement valide pour les campagnes de marketing peut aggraver le risque si l'entreprise ne répond pas aux contrôles de la CNIL.
3. Nécessité de procédures adaptées : il est primordial de désigner un responsable pour centraliser et répondre efficacement aux demandes de l'autorité.
💼 Opportunités pour les avocats et DPO :
Les cabinets peuvent jouer un rôle clé en proposant :
Audits de conformité pour la gestion des demandes de droits des personnes.
Expertise en gestion de crise pour répondre aux contrôles et éviter des sanctions.
Formations pour les dirigeants afin de sensibiliser à l’importance de la coopération avec la CNIL.
Conclusion : la coopération avec la CNIL n'est pas une option, mais une obligation légale. Les entreprises doivent mettre en place des protocoles de réponse rapide pour se protéger des sanctions et éviter des complications futures.
Les perspectives futures de l’économie numérique au Tchad : au-delà des recettes fiscales et pétrolières (la donnée c'est aussi de l'or)
Ismail Abakar AdoumJuriste NTIC • Data Protection Manager
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Les perspectives futures de l’économie numérique au Tchad : au-delà des recettes fiscales et pétrolières (la donnée c'est aussi de l'or)
Le cap des 1 000 milliards de FCFA de recettes hors pétrole, salué par le Ministre des Finances, Tahir Hamid Nguilin, constitue sans doute un jalon majeur pour l’économie tchadienne. Je vois derrière cet exploit, non seulement une modernisation des outils de gestion publique, mais aussi la capacité de l’État à mobiliser efficacement ses ressources internes. Il suffit de s'y accorder.
Dans ce monde marqué aujourd'hui par l’interconnexion et la transformation numérique, une performance dans ce domaine ouvre la voie à de nouvelles perspectives prometteuses pour le Tchad.
1. Une gouvernance plus intelligente
L’amélioration des recettes fiscales est indissociable de la e-gouvernance. Pour aller de l'avant, l'administration tchadienne doit s'appuyer sur des technologies intelligentes pour aller au-delà de la simple télédéclaration :
Intelligence artificielle et fiscalité : aujourd'hui des agents IA peuvent permettre l’analyse prédictive de la fraude, la détection en temps réel des anomalies et la personnalisation des services aux contribuables. Ces outils contribueront à accroître l’efficacité des services fiscaux tout en allégeant les démarches pour les citoyens.
Identités numériques fédérées :
l’instauration d’un identifiant unique (NNI), commun à l'état civil, la fiscalité, à la santé ou encore au vote, facilitera les échanges administratifs et renforcera à la même occasion l’inclusion numérique. Ce type de système constituera également un levier de formalisation progressive du secteur informel et contribuera à reduire les fraudes documentaires.
2. Finance intégrée et paiements instantanés
Une généralisation des paiements mobiles interopérables réduira les coûts de transaction et fluidifiera les échanges. Chaque transaction numérique deviendra ainsi une source potentielle de données économiques et fiscales. Il est vraiment important qu'on mette en place un système d'interoperabilité entre les reseaux operants au Tchad (Moov, Airtel, ILNET...) afin de faciliter les recharges, les transactions et assurer une bonne tracibilité fiscale. La donnée c'est de l'or et une bonne gestion de la donnée pourrait rapporter autant.
Gabon : l'APDPVP passe à la vérification de la conformité en matière de données personnelles et de la vidéosurveillance
Ismail Abakar AdoumJuriste NTIC • Data Protection Manager
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Gabon : l'APDPVP passe à la vérification de la conformité en matière de données personnelles et de la vidéosurveillance
L'ère de la simple sensibilisation touche à sa fin. Au Gabon, l'Autorité de protection des données à caractère personnel et de la vie privée (APDPVP) vient de marquer un tournant décisif dans l'application de la loi sur les données personnelles en passant résolument à la phase de contrôle sur le terrain.
Plus d'une décennie après la mise en place du cadre légal (Loi de 2011), l'institution a lancé une série de descentes inopinées pour s'assurer que les entreprises joignent l'acte à la parole.
L'opération "Oloumi" : au cœur de l'économie
Cette semaine, c'est la Zone industrielle et commerciale d’Oloumi à Libreville qui a été le théâtre de cette initiative. Des commissaires de l'APDPVP ont visité des établissements de premier plan, tels que Bâtiplus, Bricorama, Matériaux réunis et Gabon auto sûr.
L'objectif était claire : vérifier la conformité du traitement des données personnelles et, surtout, l'usage des dispositifs de vidéosurveillance.
« Tous ceux qui collectent les données font des déclarations de bonne foi. Notre mission est de venir sur place pour contrôler la conformité des informations, des logiciels, et du matériel de vidéosurveillance », a expliqué un des commissaires.
Ce que l'APDPVP est venue vérifier
L'inspection ne s'est pas limitée à une simple vérification de papier. Les commissaires ont examiné en détail :
▪︎ Les déclarations : est-ce que les entreprises ont effectivement déclaré leurs traitements de données à l'APDPVP, comme l'exige la loi depuis 2011 ?
▪︎ L'usage de la vidéosurveillance : comment les images enregistrées sont-elles gérées, stockées et sécurisées ?
▪︎ Les droits citoyens : les responsables sont-ils conscients et capables de garantir le droit d'accès des citoyens aux images les concernant ?
De la collaboration aux canctions
Bien que cette opération ait une forte dimension pédagogique — « Nous considérons les opérateurs économiques comme des partenaires » — la présence de l'autorité est un signal fort. Les entreprises qui collectent des données (fichiers clients, personnel, images de caméras) ne peuvent plus se contenter d'une simple intention. L'APDPVP exige désormais des preuves de conformité.
Le message à retenir est double :
▪︎ Aux entreprises : déclarez tous vos traitements de données personnelles sans tarder et assurez-vous que vos systèmes de vidéosurveillance sont conformes aux normes d'utilisation.
▪︎ Aux citoyens : vos droits sont garantis. Vous avez le droit d'accéder aux données vous concernant, y compris les images capturées par une caméra.
L'autorité entend poursuivre et intensifier ces missions sur l'ensemble du territoire, pour s'assurer qu'au Gabon, la protection des données personnelles est une réalité de terrain, et non plus seulement un principe de loi.
Nouvelle arnaque WhatsApp : attention aux concours et votes en ligne !
Ismail Abakar AdoumJuriste NTIC • Data Protection Manager
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🚨 Nouvelle arnaque WhatsApp : attention aux concours et votes en ligne !
Une alerte importante pour tous les utilisateurs de WhatsApp. Une nouvelle arnaque très sournoise circule, et elle pourrait bien vous coûter votre compte.
Comment ça marche ?
Les cybercriminels utilisent de fausses pages de concours ou de votes en ligne, souvent liés à des compétitions sportives. Sous prétexte de voter pour un athlète, vous êtes incité à "vous connecter via WhatsApp" en donnant votre numéro de téléphone.
C'est là que le piège se referme. Les pirates génèrent un code de vérification à usage unique et vous demandent de le saisir. En le faisant, vous leur donnez sans le savoir accès à votre compte WhatsApp.
Comment vous protéger ?
▪︎ Activez la vérification en deux étapes sur WhatsApp. C'est une barrière de sécurité essentielle qui demande un code PIN supplémentaire.
▪︎ Méfiez-vous des liens suspects. Ne cliquez pas sur des liens de concours ou de votes reçus de manière inattendue.
▪︎ Ne communiquez JAMAIS vos codes de vérification. WhatsApp ne vous demandera jamais de les partager avec un tiers.
La vigilance est de mise. Partagez cette information pour protéger votre réseau et vos contacts.
Le projet Chat Control : entre protection et surveillance, où se situe la ligne rouge ?
Ismail Abakar AdoumJuriste NTIC • Data Protection Manager
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Le projet Chat Control : entre protection et surveillance, où est la ligne rouge ?
Le projet de règlement européen CSAR (Child Sexual Abuse Regulation), plus connu sous le nom de "Chat Control", fait débat et entre dans une phase critique. L'objectif est noble : lutter contre la pédocriminalité en ligne. Pour y parvenir, il est proposé d'obliger les services de messagerie (Signal, WhatsApp, Telegram, etc.) à scanner nos messages chiffrés pour y détecter des contenus illégaux.
C'est là que le dilemme s'installe. 🧐
D'un côté, il y a la nécessité de protéger les enfants, les plus vulnérables. D'un autre, les craintes pour nos libertés fondamentales et notre vie privée.
Le cœur du problème ? La technologie de "client-side scanning". Cela signifie que vos messages et photos seraient analysés directement sur votre appareil avant même d'être envoyés et chiffrés. En d'autres termes, pour détecter le mal, on pourrait créer une faille de sécurité délibérée dans l'écosystème numérique.
➡️ Affaiblir le chiffrement, c'est fragiliser la sécurité de tous. Une porte dérobée créée pour les autorités peut aussi être exploitée par des hackers ou des États malveillants. C'est un risque majeur pour la confidentialité des échanges, non seulement pour le grand public, mais aussi pour les entreprises, les journalistes et les défenseurs des droits humains.
Le combat contre les abus est indispensable. Mais ne devrions-nous pas nous interroger sur l'équilibre entre sécurité et liberté ? Est-il judicieux d'institutionnaliser un scan généralisé de nos communications privées, au risque de créer un précédent dangereux ?
C'est une discussion cruciale pour l'avenir de notre société numérique.
Qu'en pensez-vous ? La sécurité justifie-t-elle de sacrifier notre vie privée ?
Microsoft et Cloudflare contre-attaquent la plateforme de phishing RaccoonO365 après le vol de 5 000 identifiants
Ismail Abakar AdoumJuriste NTIC • Data Protection Manager
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Microsoft et Cloudflare contre-attaquent la plateforme de phishing RaccoonO365 après le vol de 5 000 identifiants
Le coup de filet a eu lieu. Microsoft et Cloudflare ont uni leurs forces pour mettre fin aux activités de RaccoonO365, une plateforme illégale qui vendait des kits de phishing. L'arnaque était bien rodée : un faux CAPTCHA suivi d'une page de connexion Microsoft pour voler les données des internautes.
Cette activité a permis de subtiliser les identifiants de plus de 5 000 comptes, rendant vulnérables des particuliers et des entreprises. C'est un parfait exemple de ce que l'on appelle le "phishing-as-a-service", une tendance inquiétante qui rend la cybercriminalité accessible à n'importe qui.
L'opération a été un succès. En s'appuyant sur des décisions de justice, les deux géants de la technologie ont pu bloquer 338 sites web frauduleux et ont même réussi à identifier le cerveau de l'arnaque.
💡 Ce qu'il faut en retenir : la lutte contre la cybercriminalité s'organise et devient plus efficace, mais la menace évolue constamment. La meilleure défense reste la vigilance. Pensez toujours à vérifier l'URL d'un site et à activer l'authentification à deux facteurs sur vos comptes.
🤔 Et vous ? Comment vous protégez-vous de ces arnaques ? Avez-vous déjà failli tomber dans le piège ?